D’après Robinson Crusoé de Daniel Defoe
Adaptation de Serge Bonin
Mise en scène de Jean Bélanger
Qui n’a jamais entendu parler de Robinson ? Le matelot échoué seul sur son île déserte… Bien que l’histoire réelle dont s’est inspiré Defoe n’a duré que quatre ans, le roman tient son héros 28 ans sur l’île avant qu’un navire passe et effectue le sauvetage. Mais pour survivre à la folie, il fallait que Robinson ne fût pas seul. Dans l’histoire, Vendredi, un sauvage cannibale se sauve avant de se faire dévorer par ses pairs venus pratiquer leurs rituels sur la plage… mais ce, 25 ans après l’arrivée de Robinson sur l’île!
Et si Vendredi n’avait jamais existé ? Et s’il n’était qu’un gamin, fruit de l’imagination de Robinson, moqueur et moraliste, lui tenant compagnie de façon chimérique pour contrer la solitude insupportable ?
Robinson, toujours naufragé sur une île qu’on croît déserte excepté la présence de l’enfant, apprendra à lutter contre la fièvre, la perte du monde civilisé, les caprices de dame nature, la faim et la soif, le temps qui fuit, son propre orgueil, sa propre soif de luxe et de confort, sa propre désillusion. Accompagné réellement de sa chèvre Richard III, boitant et rabougri, il survivra par jeux et épreuves imaginées avec Vendredi, jusqu’à sa libération possible où il devra décider s’il adopte définitivement le monde sauvage ou s’il retourne, avec tout le choc que cela implique, dans le monde civilisé qui a bien évolué depuis son naufrage…
Équipe
Texte | Serge Bonin
Mise en scène | Jean Bélanger
Interprétation | Johanne Haberlin, Isabelle Roy et Geoffrey Gaguerre
Musique | Louis Tremblay
Scénographie | Anne Henry
Costumes | Véronique Bertrand
Marionnette | Élise Ducharme
Éclairage et direction technique | Francis Laporte
Régie | Anne Henry